Je suis toujours méfiant avec les statistiques. On peut leur faire dire n'importe quoi ||t
Il est logique que 99% des bacs qui plantent soient des Berlinois car cela représente la très grande majorité des bacs récifaux.
D'autre part il faut expliciter la notion de plantage ||t
Ceux qui partent sur du Berlinois c'est la pluspart du temps pour faire du SPS super flashi.
Ce qui partent sur du Jaubert ou DSB c'est plutôt pour faire du mou.
Donc le curseur sur la balance n'est pas du tout le même. Un plantage sur un bac à SPS est très vite arrivé. Ce sont des animaux relativement fragile qui n'aiment pas les variations de leur milieu.
Pour planté un bac à mous il faut le faire par contre !
Il y a également le problème des novices qui plantent souvent leur premier bac qui la plupart du temps est en Berlinois.
De mon expérience la grande majorité de plantage que j'ai pu voir a effectivement touché que des berlinois, ce qui est logique car quasiment tout le monde tourne avec ce système.
La plupart du temps il s'agissait d'un problème technique (EDF, chaleur, carence de maintenance), problème qui auraient été fatal tant pour un bac Berlinois que Jaubert à population équivalente.
Et il y a les crashs de bac magnifiques, entretenus par des pointures, et qui plantent de façon surprenante. Des fois lié à la chimie de l'eau, des fois pour une raison inexpliquée.
Mais le changement d'eau est forcément obligatoire à un moment donné. C'est mathématique. C'est comme la croissance infinie sur terre, c'est mathématiquement impossible.
C'est donc logique qu'un bac full SPS nécessite d'avantage d'interventions qu'un Jaubert remplis de mous. Ca aussi c'est mathématique. D'un côté on a une usine constructrice de récifs donc très énergivores et très gourmande en éléments de base de l'autre on a une usine à dépolluer, très résistante, se contentant de très peu de chose pour prospérer.
Ma conclusion serait : effectivement le système Berlinois voit le plus grand nombre de crash, mais ils voient aussi le plus grand nombre et les plus belles réussites.
Comme toujours comparons ce qui est comparable et évitons de faire des amalgames ou de tirer de conclusions hâtives.