J'ai trouvé un article sur un forum US, que j'ai traduis pour moi, pour savoir si il y avait un grand interêt, j'ai appris des trucs, pour certains d'entre vous ça sera sans interêt. Je le mets quand même.
C'est ma traduction donc, j'ai traduis POD par copépode, mais ça doit être plus généraliste surement.
Est-ce qu’un crypto-refuge est une bonne idée. Non. Oui. Peut-être... Cela dépend de ce que vous essayer d’obtenir et de comment il est conçu.
Je n’ai pas encore trouvé beaucoup de documentation sur ce que l’on nomme “crypto-refuge”. Pour commencer, beaucoup de gens interprète mal le but d’un refuge. Ils lancent quelques chaeto (algues) dans leur décantation, mettent une lumière en cycle opposé et appellent cela un refuge. Bientôt les poissons et invertébrés qui se comportent mal sont stockés dans cette zone « time out ». Finalement, la plupart des gens finissent par avoir un second biotope recifal au sein de leur décante qu’ils appellent un refuge.
La définition d’un refuge est “zone de repos/refuge ». Dans le monde du recifal, cela se traduit (le plus communément mais ce n’est pas limité à cela) une zone de refuge pour copépode ou toute autre microfaune. Basiquement pour chacun, une décantation dans laquelle la micro faune n’est pas mangée par des prédateurs est un refuge. Souvent, les gens prennent avantage de cet espace en utilisant la zone pour la pousse de l’algue pour réduire les nutriments. La croissance des macro-algues ne fabrique pas un refuge, mais changent les conditions de vie pour la micro/macro faune du refuge. La croissance de ces algues peuvent ou non affectée la reproduction de la faune, cela dépend de multiples facteurs. J’ai parlé avec beaucoup de gens qui font de l’élevage de microfaune et de la culture de micro et macro algue.
Mon point de vu est qu’il y a des conflits d’évidence et de recherche qui montrent ou pas que des espèces variées se reproduisent bien dans un environnement avec ou sans lumière, avec des faibles ou forts nutriments détectables comme les no3 ou po4, avec des conditions de haut ou de bas niveau de TOC, avec telle ou telle granulométrie de substrat (de la boue à la roche) ou qui préfèrent également les micro ou les macroalgues…
Ce qui est connu et bien documenté, donc très clair, c’est la chaine alimentaire des copépodes qui mangent du plancton, des micro algues et d’autres copépodes. De toute évidence, les animaux les plus hauts dans la chaine (comme les mysis qui mangent les copépodes) ne peuvent pas proliférer si une source acceptable de nourriture n’est pas présente. Avec cela, bien que dans l’esprit, nous avons besoin de démarrer en bas de la chaine alimentaire pour obtenir une croissance des copépodes plus importante et cela est souvent l’ajout de phytoplancton d’espèces variées et cela est plus efficace si celui-ci vivant. C’est bien connu que les espèces variées de microfaune ont besoin d’espèce variées de phytoplancton pour survivre.- tous ne peuvent pas grandir et proliférer si ils se nourrissent que d’une seule espèce de phyto ou bien si ils ont que du phyto mort emballés (nannochloropsis). Cela ne veut pas dire que tu ne peux pas élever les copépodes avec seulement un type de phyto ou du phyto mort, mais il est bien documenter que la diversité des copépodes croît avec la diversité des espèces de phytoplancton vivant.
Avant que j’aille plus loin, il est nécessaire de voir ce que tu entends par refuge. Un refuge éclairé ou un crypto-refuge (que je considérerai comme une zone non éclairée ou la microfaune peut prospérer) peuvent servir tout 2 dans 2 buts précis :
1) la réduction des nutriments
2) la prolifération et la diversification de la microfaune
Décomposons chaque point individuellement et tu pourras configurer la façon dont tu veux maximiser son efficacité.
Commençons avec le crypto-refuge orienté réduction des nutriments. Il est largement accepté par beaucoup que de nombreuses variétés d’éponge ou d’autres organismes non-photosynthétiques sont bonnes pour retirer les nutriments de l’eau. Je n'ai pas encore vu la preuve d’exactement quel nutriment ces animaux retirent de l’eau, la total efficacité de ceux-ci contre la croissance des macroalgue (pour retirer du N ou du P) et quel déchet ou toxine sont produites malgré le processus métaboliques de ces animaux. Donc, en somme, l’utilisation des éponges ou d’autres organismes non-photosynthétiques pour réduire les nutriments est acceptable théoriquement, le degré d’efficacité n’étant pas clairement définis ou n’ayant jamais été comparé à d’autres moyens de réduction de nutriments. Je suis d’accord qu’ils retirent les composés organiques dissous mais lesquels, combien, et est-ce bon ou mauvais pour les coraux ???
Maintenant, regardons le crypto-refuge utilisé pour la diversification et la prolifération de la microfaune. Je n’ai pas de recherche sur cela mais ce que j’écris sur ce topic est basé sur des concepts simples mais peuvent être disputés selon les perspectives. Dans cette discussion, je parle d’un crypto-refuge NON éclairé. Cela signifie que la microfaune vivante doit être capable de « voyager » dedan et hors du refuge pour accéder à la lumière ou être capable de survivre dans le noir. Quelques petites microfaunes (qui sont le plus bas dans la chaîne alimentaire) se nourrissent de bactéries, de phytoplancton varié (certaines requirent du très spécifiques planctons vivants) et des microalgues. Ce concept basique peut conduire à un manque de diversité dans le crypto-refuge basé sur ces bases qui nécessitent les plus petites microfaunes. Il n’y a pas de lumière, il n’y a donc pas de microalgue. Le plus souvent, l’aquariophile ne dose pas correctement et de donne pas de phytoplancton vivant pour supporter la croissance de simples espèces de microfaune. La croissance des bactéries est largement dépendante des nutriments au sein de la colonne d’eau et peut varier d’un bac à l’autre selon le niveau de nutriment (bien souvent, le facteur limitant dans la croissance des bactéries est une source stable de carbone organique).
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas de la microfaune dans un crypto-refuge. La diversité de la microfaune est beaucoup plus importante que ce que beaucoup souhaitent accepter et donc affamer leurs habitants des récifs de la nourriture qu’ils ont besoin pour prospérer.
Un autre aspect d’un crypto-refuge est de déterminer quoi la structure est composée : boue ou non, sable ou non, quelle granulométrie, gravat ou simplement en utilisant des PVs… En ce qui concerne l’utilisation d’un cryto-refuge pour la reduction des nutriments, je suggère personnellement aucun substrat qui collectera les sédiments. La majorité des réducteurs de nutriments dans un crypto-refuge (éponges, tuniciers, copépodes, petites étoiles) ne sont pas dépendant du substrat et peuvent bien prospérer simplement en vivant sur/dans les PVs. Si tu comptes utiliser le crypto-refuge comme refuge à microfaunes diverses, je recommande d’utiliser plusieurs granulométrie de substrat et peut être de la boue. Ce qui pourrait être idéal c’est de la boue sur le fond, puis du sable plus gros, puis des gravats. Cela permettrait d'imiter l'environnement que beaucoup de microfaune et de crustacés ont besoin pour s'épanouir.
Tu gagneras de la diversité de faune mais il y a un risque potentiel que les détritus s’infiltrent dans le substrat et pourrait relâcher des nutriments. En ce point, tu peux analyser le ratio cout bénéfice d’avoir un substrat pour la microfaune contre le potentiel de relâcher des nutriments non souhaitées des déchets en décomposition. Cela n’est pas si mauvais. Le substrat accumulera des détritus cependant, la plupart des animaux vivent dans le substrat et requièrent de minuscules particules comme les détritus pour se nourrir. A leur tour, ils recycleront les déchets donc limitant l’effet total sur les paramètres de l’eau. L’accumulation des déchets peut aussi bien être combattue avec un filtre à 100µm en chaussette sur toute l’eau rentrante dans le refuge. Cela limitera dans un certain degré l’accumulation des déchets (pas totalement) mais limitera aussi la source d’entrée de nourriture pour la microfaune. Egalement, si la chaussette filtrante n’est pas changée régulièrement (chaque jour / 2 jours) ils y aura trop de déchets ou d’autres particules qui se décomposeront et relâcheront des nutriments non souhaités.
Dans un refuge éclairé. Pas vraiment un refugarium si tu as des copépodes mangés pas des prédateurs (poisson, crabe...) à moins que le refuge soit spécifiquement destinés à ces animaux (break ou acclimatation). Un refugarium peut être un refuge pour peu importe ce que tu mets dedans, mais le plus souvent le destin d’un refugarium est de devenir un refuge à microfaune. S
Pour un refuge à réduction des nutriment. Je n’ai pas de donnée montrant qu’un crypto-refuge est plus ou moins efficace que la croissance d’algue. Le bénéfice d’utiliser les algues est la facilité d’accès à diverses espèces qui peuvent devenir une source de nourriture vivante pour chirurgien ou autres. Le cycle d’éclairage peut aussi bien être utilisé contre les variations de PH pendant que l’éclairage principal du bac est éteint. Egalement, la lumière permettra aux micro-algues de grandir sur diverses surfaces. Bien que disgracieux, ces micro-algues sont très efficace pour la réduction des nutriments et agissent comme une source de nourriture pour la microfaune en bas de la chaine alimentaire. La microfaune mange sur les algues, les copépodes mangent les plus petits individus, et la diversité des copépodes augmentent alors.
Si tu utilises un refuge éclairé pour la reproduction des copépodes, il y a des avantages et des inconvénients. La théorie est qu’un cycle d’éclairage stimule l’activité normale et les cycles de vie dans un refuge. Encore, j’ai lu des informations contradictoires concernant les cycles d’éclairage et sur la reproduction des copépodes. Mon opinion personnelle et que la croissance de la faune et sa prolifération est affectée par le cycle lumineux. Ces effets dépendent du type de faune, de la configuration du refuge et de plein d’autres facteurs.