Salut Michel,
pourrais tu donner ta source pour la gène/T°.
J'ai commencé la lecture du rapport de l'anses (300 pages):
l’étude porte sur l'éventualité d'un risque du aux éclairages domestiques, industriel et publique a led.
extrait de la conclusion: (p5)
"Les risques identifiés comme les plus préoccupants, tant par la
gravité des dangers associés, que par la probabilité d’occurrence dans le cadre d’une
généralisation de l’emploi des LED, sont liés aux effets photochimiques de la lumière
bleue et à l’éblouissement. Ils résultent :
• du déséquilibre spectral des LED (forte proportion de lumière bleue dans les LED
blanches)
Risque lié à la lumière bleue :
Le risque d’effet photochimique est associé à la lumière bleue et son niveau dépend de la
dose cumulée de lumière bleue à laquelle la personne a été exposée. Il résulte
généralement d’expositions peu intenses répétées sur de longues durées. Le niveau de
preuve associé à ce risque est important.
Des arguments issus d’observations humaines et d’études expérimentales sur des
cultures cellulaires et sur différentes espèces animales convergent pour démontrer une
toxicité particulière des courtes longueurs d’ondes (bleues) pour la rétine. La lumière bleue
est ainsi reconnue pour ses effets néfastes et dangereux sur la rétine, résultant d’un stress
oxydatif cellulaire.
Les effets aggravants de la lumière bleue sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA) sont fortement soupçonnés et issus d’observations convergentes sur des modèles
expérimentaux. Les études épidémiologiques réalisées à ce jour n’ont pas permis de
conclure du fait de leur manque de précision sur l’évaluation de l’exposition et sur les
données relatives à la prédisposition individuelle.
Trois populations plus particulièrement sensibles au risque ou particulièrement exposées à
la lumière bleue ont été identifiées :
• les enfants (en raison de la transparence du cristallin) et les personnes aphakes
(sans cristallin) ou pseudophakes (cristallin artificiel) qui ne filtrent pas (ou peu) les
courtes longueurs d’ondes (notamment la lumière bleue) du fait de leur cristallin ;
• les populations sensibles à la lumière : patients atteints de certaines maladies
oculaires (par exemple la DMLA) et cutanées, patients consommant des ;
• des très fortes luminances17 des LED (fortes densités surfaciques d’intensité
lumineuse émises par ces sources de taille très faible)."
substances photo-sensibilisantes, etc. pour lesquels la lumière bleue peut être un
facteur aggravant de leur pathologie ;
• les populations particulièrement exposées aux LED (certaines populations de
travailleurs : installateurs éclairagistes, métiers du spectacle, etc.) qui sont
soumises à des éclairages de forte intensité, et sont donc susceptibles d’être
exposées à de grandes quantités de lumière bleue.
Risque lié à l’éblouissement :
En éclairage d’intérieur, il est admis qu'une luminance supérieure à 10 000 cd / m²18 est
visuellement gênante quelle que soit la position du luminaire dans le champ visuel. En
raison notamment du caractère ponctuel de leur surface d’émission, les LED peuvent
présenter des luminances 1 000 fois plus élevées. Le niveau de rayonnement direct de ce
type de source peut ainsi largement dépasser le niveau d’inconfort visuel, bien plus
qu’avec les éclairages dits « classiques » (halogènes, lampes basses consommation).
Autres risques liés à l’exposition aux LED :
D’autres risques potentiels sont évoqués par les experts comme la perturbation des
rythmes circadiens (horloge biologique) et les effets stroboscopiques (fluctuation de
l’intensité de la lumière imperceptible visuellement).
Le risque d’effet thermique, associé à une brûlure de la rétine et résultant généralement
d’une exposition de courte durée à une lumière très intense est peu probable dans un
usage courant des LED.
La technologie des LED peut conduire à l’émission de champs électromagnétiques dans la
mesure où cet éclairage est associé à un dispositif d’alimentation et de transformation de
tension. En raison des faibles niveaux d’exposition engendrés, ce point n’a pas fait l’objet
d’un examen particulier par le groupe de travail, quant aux risques éventuellement
associés.
Évaluation des risques photochimiques des LED :
Il existe actuellement peu de données d’exposition des personnes relatives à un éclairage,
qu’il s’agisse des systèmes utilisant des LED ou d’autres types de sources lumineuses. Le
groupe de travail n’a pu présenter des évaluations chiffrées des risques que dans le cas
de l’exposition à la lumière bleue, selon la norme NF EN 62471 de sécurité
photobiologique. Cette norme relative à la sécurité photobiologique des lampes et des
appareils utilisant des lampes propose des limites d’exposition au rayonnement de ces
sources de lumière. Elle fournit une classification basée sur les luminances et les
éclairements effectifs. Cette norme s’intéresse à l’ensemble des dangers photobiologiques
pour l’oeil (dangers thermiques et photochimiques), pour des longueurs d’ondes allant de
l’ultraviolet à l’infrarouge. Elle définit 4 groupes de risques : le groupe de risque 0 (exempt
de risque), le groupe de risque 1 (risque faible), le groupe de risque 2 (risque modéré) et le
groupe de risque 3 (risque élevé)."
A vous de lire le reste si ça vous intéresse. :1-19:
Dans notre cas en récifal, mes interrogations sont les suivantes:
Qu'est ce qu'on incrimine?
les leds ou les t° de couleur( peu importe la source)
prend t'on en compte la T° résultant de la combinaison des leds utilisés ou la T° propre a chaque leds.
l'intensité
a prendre en compte aussi la perte du a l’absorption de l'eau.
la durée d'exposition ( on passe quand même pas 24h/24 et 7/7 jour notre temps a regarder l'aqua.)
Par contre oui il y a un risque pour les enfants et personnes sensible et peut être pour les pros.